EN FAMILLE


 Ateliers en famille

 Venez le découvrir nos ateliers familiaux

Plusieurs types d’ateliers sont possibles selon, en premier critère, qui l’organise (institution de l’éducation comme une école, Kidpower® France, un particulier, un autre organisme tel une association…).

Ateliers intergénérationnels

Toute la famille apprend ensemble et en s’amusant des outils pour la vie. Le langage est alors commun à tous les membres de la famille.

De plus, les enfants sont inspirés par leur modèle d’adulte familial, souvent un parent , père ou mère.

les situations sont ajustées à l’âge du plus jeune participant de la famille.

Une fiche des attitudes Kidpower est envoyée avant le premier atelier en famille pour informer les participants sur la façon d’accompagner les enfants dans leur apprentissage.

 Attitudes Kidpower® à adopter quand on parle de sécurité

SUIVEZ-NOUS SVP

Nous présenterons chaque activité avec des explications et une démonstration qui sont pertinentes pour les jeunes et, très souvent, pour vous aussi.  Nous vous démontrerons ensuite exactement quelle activité vous devrez pratiquer dans votre groupe avec les consignes à suivre.  SVP allez-y une étape à la fois.  N’allez pas plus vite que nous, même si vous avez une idée du concept qui suivra car les outils, tel un jeu de construction, doivent être placés les uns après les autres.

Pour permettre de bien gérer le temps et le groupe, arrêtez votre pratique une fois que chaque jeune de votre équipe l’a fait une fois.

LES MEILLEURS APPRENTISSAGES SE FONT DANS L’ACTION

  • C’est en faisant qu’on apprend !

La pratique aide l’enfant à intégrer les réflexes de sécurité dans son corps autant que dans sa tête.  C’est aussi vrai pour les adultes.  Plus le jeune pratique, plus il sera capable d’utiliser ce qu’il a appris dans une situation réelle.

 

  • Profiter du quotidien pour pratiquer

Profiter des situations anodines du quotidien ou encore d’un incident pour mettre en pratique des habiletés de prévention.  (Exemple : un enfant vient vous raconter une phrase blessante.  Profitez-en pour pratiquer avec lui la poubelle à mots Kidpower !)

RESTEZ CALME

  • Notre anxiété se communique

Il est normal de ressentir de l’anxiété ou de l’inquiétude lorsqu’on pense à l’abus, l’intimidation et l’agression.  Mais cela n’aide pas l’enfant si on dévoile ces sentiments. Si nous pratiquons ou discutons de sécurité avec peur ou inquiétude, l’enfant risque d’avoir peur aussi et pourrait faire un blocage en refusant, par exemple, d’aborder le sujet.

 

  • C’est en se trompant qu’on apprend

Il faut se rappeler que faire des erreurs fait partie de l’apprentissage et que tester les règles et les limites est une étape normale du développement.  Alors il ne faut pas s’attendre à ce que l’enfant fasse correctement du premier coup et à tout coup.  Ce qui fonctionne le mieux est de rester le plus factuel possible, comme on le ferait pour leur montrer à s’habiller ou se laver les dents.  C’est par la répétition que l’intégration se fait.

 

Ce n’est pas le moment de révéler nos propres sentiments, de définir les émotions que l’on croît que vit un enfant ou d’entrer dans un rapport de force, pendant une pratique.  Dire à un jeune enfant « Ça fait peur ça. » ou « Ça c’est dangereux. » peut provoquer de la peur chez l’enfant.  Nous suggérons plutôt de rediriger votre énergie vers une attitude positive et de dire : « C’est cool! On va savoir quoi faire pour rester en sécurité. » ou face à un enfant désintéressé de dire : « Montre-moi comme tu sais bien le faire. »

MISEZ SUR LA RÉUSSITE DE L’ENFANT

  • Chaque enfant est différent

Certains enfants seront clairs et habiles dès le début.  D’autres nécessiteront tout votre soutien et vos compétences.  Recherchez le progrès, non pas la perfection.  Souvent, nous constatons que les aptitudes d’un enfant s’améliorent simplement avec le temps.

 

  • Le renforcement positif : ça marche !

L’enfant apprend mieux en pratiquant, mais il apprend aussi en regardant faire les adultes et les autres enfants.  Si l’enfant se trompe, insistez sur ce qu’il fait déjà bien plutôt que de commenter ce qu’il doit améliorer.  Continuez à maintenir votre attention sur ces forces.  Faites l’éloge de ce qu’il fait, à condition qu’il pratique avec sérieux et en faisant de son mieux.

 

Nous avons découvert qu’il est plus profitable d’ignorer les attitudes négatives et de se concentrer sur les habiletés nécessaires pour demeurer en sécurité.  Faites le plus d’activités possible vous-même afin que l’enfant puisse voir que c’est bon aussi pour les adultes.  Invitez l’enfant à faire l’activité avec vous.  Sinon, faites la vous-même. Soyez un bon modèle en étant enthousiaste et en faisant les pratiques comme vous souhaiteriez que l’enfant les fasse.

DEMEUREZ RESPONSABLE

L’enfant a souvent besoin de se respecter lui-même, les autres et l’environnement et d’être guidé pour demeurer en sécurité.  Si un enfant devient dérangeant, posez des limites claires.  Attendez-vous à ce qu’il soit attentif, garde ses mains pour lui et encourage les autres.  Il faut donc éviter les commentaires négatifs sur les pratiques des autres jeunes.  Faites-lui plutôt dire des commentaires soutenant du genre « Beau travail! ».

 

Parfois de séparer des enfants qui sont trop pris l’un avec l’autre peut aider.  Parfois de déplacer un enfant à côté d’un adulte ou de s’asseoir légèrement à part du groupe fonctionne. Si nécessaire, demandez de l’aide d’un autre adulte pour vous permettre de concentrer votre attention sur les autres enfants.  Pour des raisons de sécurité, nous ne voulons pas laisser les enfants courir (sauf à leur tour), faire des roulades, se tirailler ou s’exercer ensemble, ou faire des techniques de frappe dans les airs.

NE PRENEZ RIEN PERSONNELLEMENT

  • Quand leurs réactions nous prennent de court

Certains jeunes peuvent déranger un groupe en étant négatif ou en refusant de coopérer.  Il est important de ne pas le prendre personnellement et de se préparer d’avance pour gérer ces situations.

Certains enfants ont appris à attirer l’attention en faisant des blagues sur tout, en ne suivant pas les règles ou en s’obstinant.  D’autres peuvent se sentir mal à l’aise avec le sujet et le camoufler en disant, par exemple, « J’m’ennuie! » ou « J’veux jouer à autre chose. ».

 

  • « Regarde comme je suis bonNE! »

Règle générale, lorsqu’un enfant se sent confiant dans quelque chose, il aime le montrer aux autres.  Encouragez-le en disant « Je suis content(e) que tu saches quoi faire.  C’est tellement important ce qu’on fait, je veux que tu continues à pratiquer, tout comme on fait pour… (ex. traverser la route).  Montre-moi comment tu sais bien le faire. »

 

Si un enfant fait des blagues en donnant délibérément de mauvaises réponses ou en faisant le clown, vous pouvez dire « Ce n’est pas un jeu.  Montre-moi comment tu sais bien le faire.  Sinon, tu devras t’asseoir et regarder au lieu de pratiquer. »

SOYEZ ATTENTIF À CE QUE VOUS DITES

  • Les murs ont des oreilles…
    et les enfants aussi 

Même lorsqu’ils semblent ne pas être attentifs, les enfants entendent, se rappellent et se questionnent souvent sur chacun de nos mots.  En présence des enfants, notre préoccupation est sur les habiletés que nous désirons qu’ils apprennent plutôt que sur les raisons d’un tel apprentissage.

 

  • La peur engendre la peur et
    la confiance génère la confiance

Il peut être tentant d’utiliser des exemples effrayants pour leur montrer que ce qu’ils font n’est pas efficace. Mais ceci laisse les enfants avec des peurs au lieu de la confiance. En complimentant un enfant qui réagit correctement, les autres pourront le/la prendre pour modèle.  Vous pouvez dire par exemple : « Ta manière de faire montre vraiment clairement que tu es attentif(ve), fort(e), prêt(e) à t’affirmer, etc. »

AMUSEZ-VOUS !

Même si les raisons qui nous amènent à enseigner aux enfants des outils pour se protéger sont parfois affreuses et inquiétantes, apprendre et pratiquer à être en sécurité peut être très amusant.  Alors, mettez de côté vos inquiétudes et injectez du soleil dans vos pratiques!

 Détails des ateliers par âge

En premier lieu, il faut définir le type d’atelier familial adapté à l’âge du plus jeune participant.
La dénomination des ateliers varie selon l’âge des participants, ainsi que le contenu présenté. En respectant le développement de l’enfant, certains exercices ne sont pratiqués qu’à partir d’un certain âge, afin de garantir le succès de l’apprentissage.